Sorti des dettes et de la galère
Depuis deux ans, Daniel Guignet est gérant d’Easywine, entreprise active dans le commerce du vin. Une chose qu’il était à mille lieues d’imaginer il y a encore quelques années, alors qu’il galérait en tant qu’indépendant dans la même branche.Daniel Guignet a accumulé les expériences à différents postes, toujours en rapport avec le vin. À la fin des années 90, un de ses anciens employeurs s’apprête à fermer boutique. Daniel Guignet a vent de l’affaire et il saute sur l’occasion pour reprendre une partie des locaux et se mettre à son compte. Les affaires se développent, mais jamais assez pour lui permettre de sortir son salaire. Le détaillant décide de persévérer en injectant les fonds d’un héritage dans son affaire, retardant une échéance qui tombera cinq ans plus tard. Sa situation est alors hors de contrôle et son couple est mis à rude épreuve. Il met la clé sous le paillasson. Avec le recul, Daniel Guignet déclare : «J’étais un mauvais gérant». Mais il va rebondir.
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Une «parole inspirée qui annonçait une prochaine deuxième chance», le coup de fil d’une connaissance et quelques mois plus tard, il est embauché par un patron chrétien, qui a comme corde à son arc le désendettement. D’abord à temps partiel, avec un coaching serré, notamment pour régler ses dettes. Depuis mai 2007, Daniel Guignet est à temps complet.Aujourd’hui, le quadragénaire avoue avoir autant à apprendre qu’il a pu apprendre jusqu’ici. «La chose la plus importante, c’est de réaliser que Dieu nous laisse faire nos bêtises. Il reste là, il attend avec patience, comme s’il nous disait : “Tu peux marcher seul ou avec moi”». Dans un secteur d’activité plein de défis, il est déterminé à suivre les instructions divines.