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«Evangélique»: faut-il breveter le terme?

Le mouvement évangélique est devenu très divers et la sécularisation semble favoriser une autonomie croissante des Eglises locales. En conséquence, l’identité évangélique perdrait de sa substance. La tentation de poser des frontières institution-nelles plus claires est là, mais elle pose trop de problèmes
Joël Reymond

Charisma, Paris Centre Chrétien et Rencontre-Espérance: à elles seules, ces trois megachurches charismatiques parisiennes rassemblent plus de dix mille fidèles. Une communication jugée agressive et supérieure et leur indépendance de toute autre structure a quelque peu froissé les relations avec les Eglises de la capitale. Il n’en fallait pas plus pour que Daniel Liechti, missiologue, statisticien et vice-président de la FEF, ne déclare dans nos colonnes ne «reconnaître à ces Eglises aucune légitimité» à se dire évangéliques (An 6 n°6, édition française). Dans un paysage évangélique qui s’est considérablement diversifié, la question, celle de la reconnaissance officielle, est actuelle. Qu’est-ce qu’être évangélique, au fond?

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