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Engagés pour leur commune

© Alliance Presse
De nombreux chrétiens ont été élus à la municipalité (exécutif) de leur commune fin mars. Portraits de trois d’entre eux.

Un homme d’action
«Ma première motivation est certainement le service à mon prochain, et la foi contribue évidemment à un tel engagement. De plus, je fais certainement partie des personnes qui préfèrent être acteur plutôt que spectateur». Syndic de Montreux, Laurent Wehrli (photo) n’est pas du genre à se tourner les pouces. Elu au Conseil national en octobre, puis réélu à la Municipalité de la troisième ville du canton de Vaud, il a aussi siégé au Grand Conseil pendant treize ans.
Qu’est-ce qu’une nouvelle casquette de syndic peut apporter? «L’une de mes premières sources de satisfaction est sans doute la proximité entre réflexion, décision et action à l’échelle d’une commune». Dans les faits, ce père de cinq enfants résume sa mission en quatre mots: vision, planification, représentation et gestion. «Nous avons quelque 500 collaborateurs et un budget de près de 150 millions de francs». Ses défis? «Supporter l’ambiance politique, assumer la diversité des responsabilités et assurer la charge de travail». Autant de tâches qui nécessitent des qualités. Sur son site, Laurent Wehrli se présente comme «leader rassembleur et travailleur persévérant, sensible aux problématiques de société». Il sait aussi pouvoir compter sur Dieu et sur sa paix dans de nombreuses circonstances, même si «être chrétien n’est pas une assurance “zéro risque” dans un engagement politique, comme dans toute la vie d’ailleurs».

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Pour répondre aux violences auxquelles les enfants font face quotidiennement en France, les élus durcissent la loi. Un tour de vis qui n’est cependant pas une formule magique.

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