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En terre d’islam, Allah sera toujours le seul souverain

© Alliance Presse
On a rêvé d’une démocratie «occidentale» en Tunisie. Mais la façon dont l’islam conçoit le rôle du peuple et la place de la loi fait déchanter. Analyse.
Michel Béghin

Les Tunisiens ont été les premiers citoyens du «printemps arabe» à se rendre aux urnes, le 23 octobre. Quelque 7,5 millions d’électeurs devaient élire les 217 membres de l’Assemblée Constituante. La participation a été massive et, sans surprise, le grand vainqueur a été le parti islamiste Ennahda avec 90 sièges. Pour la plus grande joie de son leader, Rached Ghannoughi (photo).
Il sera toutefois obligé de composer avec les autres forces politiques, et les négociations ne s’annoncent pas simples pour cette formation qui, tout en se réclamant ouvertement du modèle laïc turc, se déclare aussi islamiste. D’où l’inquiétude d’intellectuels comme Moncef Marzouki, militant des Droits de l’homme et leader du Congrès pour la République. Son parti est arrivé en deuxième position avec 30 sièges, devant le parti social-démocrate Ettakatol et ses 21 sièges.

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