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En foyer ou à la maison, la solitude n’est pas une fatalité

La solitude des personnes âgées s’aggrave. Seule solution à cette souffrance, une prise de conscience associée aux efforts de chacun pour créer du lien
Violaine Breurec

Agée de 85 ans, Odette vit seule dans la banlieue bordelaise, dans sa maison natale. C’est ainsi depuis quarante-cinq ans, même si, entre-temps, elle s’est occupée de plusieurs enfants ou de personnes âgées. La journée se déroule entre les tâches quotidiennes, les réunions de prière l’après-midi, «une petite sieste quand c’est possible» et parfois des rencontres inhabituelles. «Je bavarde quelquefois avec des commerçants ou avec les jardiniers que j’accueille de temps en temps chez moi», raconte-t-elle.
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La solitude fait certes partie de la vie d’Odette: «Ce qui me pèse est de ne pas pouvoir échanger, alors je lis, j’essaie de m’informer». Malgré tout, elle se refuse à la nonchalance et les journées débutent dès cinq heures du matin, par des lectures spirituelles et la prière à travers laquelle elle puise de nouvelles forces. «J’aime louer le Seigneur, qui me donne de l’énergie. Je parle beaucoup avec lui, à chaque instant, pour qu’il dirige mes pas.»

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