Elections fédérales: Grosse déception pour l’UDF
Marc Früh, l’ancien député UDF bernois, a le blues. Son parti, qui espérait pouvoir tirer profit de l’augmentation du nombre de sièges notamment à Zurich, est resté bredouille au soir des élections fédérales du 18 octobre. A l’heure de l’analyse, il reconnaît qu’une part de la responsabilité incombe à son parti: «Nous devons apprendre à construire d’abord sur le plan local, puis cantonal et enfin fédéral». Au-delà, il rappelle que «quand il y a des problèmes éthiques, avec les valeurs chrétiennes, avec l’islam, on se tourne tout de suite vers l’UDF. Mais à l’heure des élections, on lui tourne le dos. Ce n’est pas cohérent». C’est à ses yeux d’autant plus regrettable que la concurrence des petits partis force les grands partis à tenir une ligne. «Mais si l’UDF ou le PEV disparaissaient du paysage politique, la ligne des grands partis changerait», avertit-il.
Le PEV a réussi à reconduire ses deux conseillères nationales. Mais il enregistre lui aussi un léger recul.
Christian Willi
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Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui décembre 2015
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