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Education: évangéliques sur le banc des accusés

Un rapport publié par Infosekta et la Fondation suisse pour la protection de l'enfant prétend que l'éducation évangélique comporte des risques pour l'enfant...
Christian Willi

Transmettre la foi à un enfant n’est pas compatible avec le développement de son autonomie. L’éducation évangélique présente des risques pour l’enfant. Voilà ce qu’affirme un rapport de soixante pages copublié par Infosekta, une organisation de défense des consommateurs, comme elle se présente sur son site, et la Fondation Suisse pour la protection de l’enfant (FSPE).
Les conclusions de ce rapport se fondent sur
l’analyse de 21 ouvrages d’éducation édités par les milieux évangéliques en Suisse allemande, dont certains sont en français. «Certes, il n’existe pas une seule et unique méthode d’éducation évangélique», précisent les deux organisations dans leur rapport, tout comme elles reconnaissent aussi l’existence de matériel recommandable. Mais les médias n’auront retenu que les méthodes pédagogiques jugées dangereuses par Infosekta et la FSPE. Car la critique est par ailleurs directe et sans nuance. En effet, au-delà du recours à la punition physique, elles pointent du doigt la transmission de la foi, considérée comme risque de violence psychique: «Le dilemme principal réside dans la contradiction entre l’autonomie visée par l’éducation et la nécessité de conduire l’enfant à la foi», précise le rapport. Ce reproche vise aussi l’éducation évangélique, dont on n’apprécie pas qu’elle conteste à l’enfant le droit à une autodétermination sexuelle.

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