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Éclats d’Afrique dans les bacs

S’ils s’étaient fait discrets ces derniers temps, c’était pour mieux revenir: le groupe de louange le plus coté de francophonie sort ce mois-ci son sixième opus. Éclats d’Afrique a été enregistré pendant une tournée mémorable en Côte d’Ivoire en avril, dans un contexte politique explosif, avec des gros concerts, remplis…
Joël Reymond

S’ils s’étaient fait discrets ces derniers temps, c’était pour mieux revenir: le groupe de louange le plus coté de francophonie sort ce mois-ci son sixième opus. Éclats d’Afrique a été enregistré pendant une tournée mémorable en Côte d’Ivoire en avril, dans un contexte politique explosif, avec des gros concerts, remplis d’officiels (le président et la première dame notamment) et des péripéties imputées à l’Afrique… et aux enjeux spirituels.
–CREDIT–
Si peu de dates ont été agendées cette année en Europe, c’est que «nous travaillions sur l’album», confie le manager d’Exo Jacques Cudeville. Ce dernier évoque aussi la précarité financière: on a beau vendre trente mille albums, un ministère musical à plein temps comme celui d’Exo n’a rien d’une sinécure dans le contexte évangélique européen.
Éclats d’Afrique, c’est quinze chants colorés et chauds, dont deux titres en langues africaines. La famille Christensen in corpore chante sur l’album, accompagnée d’une chorale africaine. La patte de l’arrangeur londonien Steve Thompson est toujours là. Les retouches en studio étaient massives pour les premiers «Éclats», moins importantes dans les éditions suivantes.
La tendance inaugurée avec Éclats 4 Antilles se confirme, celle d’un toujours plus grand rayonnement du groupe, rayonnement interconfessionnel et géographique. «Des grosses tournées se préparent. Il y a des ouvertures au Maroc, au Canada, dans le Pacifique, en Israël et en Afrique du Sud», annonce Jacques Cudeville, «mais rien n’est signé pour l’instant. Ce sera pour l’année prochaine, peut-être, et la suivante.»
Joël Reymond

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – Décembre 2006


Troisième larron

Thierry Ostrini, troisième larron de la triplette originelle d’Exo, qui fut son boute-en-train et son ancrage francophone, s’est lancé en solo en 2004. Après deux albums, Autre (réalisé sous l’ère Exo) et Lo.-pop (2005), il reconnaît se heurter à des difficultés d’organisation similaires à ses anciens compagnons: une infrastructure et un budget en conséquence. «J’aimerais tourner maintenant avec un vrai team», confie-t-il. À côté d’engagements ponctuels (radio, comédies musicales, etc.), le Suisse assume à temps partiel un rôle de pasteur de louange dans une Église évangélique de Brumat (Alsace).

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