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Discerner une vocation divine

Qu’il s’agisse de devenir pasteur, évangéliste ou moniteur d’école du dimanche, le chrétien est amené à rechercher la place qu’il occupera pour servir les autres, autrement dit, discerner sa vocation. De nombreux engagements peuvent y répondre, au sein d’une Eglise ou non. L’appel peut être lisible tôt dans la vie ou émerger tardivement.
Violaine Breurec

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«La vocation est une orientation forte qui s’impose à une personne pour le service de Dieu», explique Emmanuel Alvarez, pasteur d’une Eglise évangélique libre dans la banlieue bordelaise et président de l’antenne locale de la Fédération Protestante de France. Cette orientation peut se révéler très précise, comme l’évangélisation ou l’implantation de nouvelles Eglises, mais elle peut être moins définie. «Il peut s’agir de la prise de conscience d’un service à remplir dans une Eglise mais dans tous les cas, la vocation est toujours engageante; elle coûte», précise Emmanuel Alvarez. La responsabilité prise par une personne qui se sent à l’aise dans un certain domaine, peut, à terme, devenir un appel. «Cela dépend du degré d’engagement», poursuit Emmanuel Alvarez.
–CREDIT–
C’est le cas de Violette, maman de deux enfants, qui ne s’est pas immédiatement aperçue de sa vocation auprès des enfants. Elle s’est engagée dans un service d’Eglise alors qu’elle était adolescente. «J’ai toujours accompagné les enfants», raconte-t-elle. «J’étais très à l’aise avec eux. J’ai débuté par la pouponnière avant de devenir monitrice d’école du dimanche.»

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