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Directeur de camp: un engagement qui porte des fruits

© Alliance Presse
Si chaque année des milliers d’enfants rentrent d’un camp chrétien le sourire aux lèvres et la foi fortifiée, c’est aussi grâce à l’engagement persévérant d’hommes et de femmes. Habités par le désir de servir Dieu parmi la jeunesse, ces chefs de camps ont aussi beaucoup appris de cette expérience, qui leur a laissé de formidables souvenirs.
Sandrine Roulet

Une vocation pour les jeunes
«Le feu pour les enfants est toujours là, je n’arrive pas à le calmer » : impressionnante, Gisou Guerry ! Cette septuagénaire continue de répondre présente quand il s’agit d’animer des activités pour les enfants.
Tout commence au milieu des années 1970, alors qu’elle donne un coup de main dans un centre aéré chrétien. Henri Bacher l’encourage : «Dépêche-toi d’aller faire des camps, tu es faite pour ça !». Pendant trente ans, elle dirigera des camps de la Ligue pour la Lecture de la Bible Suisse et y renoncera seulement en raison de la maladie de son mari. Aux enfants, Gisou espère avoir transmis l’essentiel : l’amour de Jésus. Elle a d’ailleurs gardé précieusement les petits mots reçus, comme celui-ci, écrit par une fillette : «Merci, maintenant je n’engueule plus mon frère.»
C’est parce que les camps l’ont aidé à traverser son adolescence que Samuel Hoffer, aujourd’hui 73 ans, a voulu à son tour aider les jeunes. De ces seize ans comme chef de camp avec la Jeunesse Action Biblique, il garde le souvenir de partage de la montagne et de la nature. «Mais les moments les plus émouvants sont quand un jeune veut accepter Jésus-Christ.»
Delphine Jouve avait dix-sept ans quand une paroissienne de son Eglise l’a motivée à se lancer. Formée comme gestionnaire de tourisme, elle «aime être avec les enfants et leur transmettre la joie de vivre avec Jésus». Après avoir dirigé des camps au Grain de Blé, elle œuvre maintenant avec l’association Repère.
Ingénieur chimiste, Joël Gesche a démissionné de son travail pour rejoindre pour quinze ans l’association Joie et Vie, auprès de laquelle il avait effectué son service civil. Un choix qu’il n’a jamais regretté : «Il y a des moments agréables qui renouvellent ma motivation, mais parfois aussi du stress et des tensions. Si l’on est convaincu de la pertinence de notre engagement, ça facilite les choses».

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