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Dieu ne cherche pas l’adoration

Johan Sode, directeur de LTC à Paris, à propos de louange

Jésus a complètement bouleversé les idées sur la question de l’adoration. Les Pharisiens étaient sincères. Ils cherchaient à accomplir la loi le mieux possible. «Si vous m’écoutez et si vous gardez mon alliance, vous serez mon peuple le plus précieux», avait promis Dieu par la bouche de Moïse. Perdue, puis retrouvée au temps de Néhémie, la loi a finalement pris plus de place que la relation avec Dieu. Garder l’alliance avait plus d’importance que d’écouter Dieu.
C’est une veille histoire. La forme prend le pas sur le fond. Dans beaucoup de cultes, on a mis en place des responsables de la louange et les fidèles viennent avec l’attente de voir toute une équipe les diriger dans les chants.
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Et si Jésus venait bousculer toutes nos formes, quelle serait notre réaction? Avons-nous besoin de la musique, des instruments, des recueils de chants, des rétroprojecteurs? Ou avons-nous construit une relation quotidienne avec Dieu avant de se retrouver ensemble?
Chaque jour nous sommes invités à briser nos vases d’albâtre devant lui. La louange véritable prend sa source dans la relation intime avec Dieu et ne repose plus seulement sur les aides extérieures que sont la sono, les instruments, l’équipe de louange. Ces derniers redeviennent des outils, qui soutiennent notre louange et notre adoration retrouve une couleur et une beauté qui dépassent le «rituel».
Nos cultes qui se veulent contemporains donnent parfois l’impression que nous avons fait de Dieu un immense esprit égoïste qui a besoin qu’on lui dise tout le temps combien il est bon… Notre Père cherche des adorateurs, pas l’adoration. Jésus l’a rappelé clairement dans son dialogue avec la Samaritaine. Des adorateurs qui adorent en esprit et en vérité. La louange devient une offrande gratuite.
Nous nous joignons alors aux croyants de toutes les nations de la terre, les Papous de la Côte qui chantent a capella avec leurs pagaies, avec des harmonies des îles, les Africains qui scandent leurs chants au rythme de leurs percussions, les Chinois et leurs mélodies difficiles à suivre pour nous les Européens et proclamons: «Le salut appartient à l’Agneau assis sur le trône».

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – octobre 2009

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