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Des dirigeants de pacotille

Publicité Au pays de Disney, Donald est devenu président. Qu’en sera-t-il pour le pays de Voltaire et de Hugo? Le souffle du fatalisme ne parviendra sans doute pas à réveiller la flamme des électeurs trop souvent désabusés. Les petites phrases des candidats, dont les médias sont friands jusqu’à l’overdose,…

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Au pays de Disney, Donald est devenu président. Qu’en sera-t-il pour le pays de Voltaire et de Hugo? Le souffle du fatalisme ne parviendra sans doute pas à réveiller la flamme des électeurs trop souvent désabusés. Les petites phrases des candidats, dont les médias sont friands jusqu’à l’overdose, ne font pas les grands programmes politiques, et des urnes ne sortira probablement pas l’homme (ou la femme) providentiel.
Ce qui arrivera en France ne sera pourtant pas un nouvel épisode franco-français dont le monde pourra encore rire. En effet, nous sommes installés, depuis quelque temps, dans un temps global qui dépasse nos frontières. Nous vivons une époque de crispation généralisée des identités, des nationalismes, des populismes et même des religions qui virent à l’étroitesse et à l’intégrisme: des phénomènes vérifiés dans le monde entier.
Dans ce contexte, le choix des chefs ne se fait plus simplement sur les compétences ou en raison de ses capacités à tenir devant les caméras et les journalistes. Les électeurs cherchent qui pourra répondre à des inquiétudes nettement plus profondes: que faire aujourd’hui dans un monde qui génère la peur, l’inquiétude, la haine, la violence et des inégalités toujours plus grandes? Que faire quand les leaders ne suscitent que la méfiance et la défiance?
Dans les actions menées jusqu’ici, et dans les programmes mis en concurrence actuellement, il n’y a plus de réelles réflexions; il n’y a que des réflexes. La crispation que suscite la non-pensée, laquelle surgit insidieusement après la pensée unique, fait de tous les hommes des dominos qui, d’un simple geste, peuvent s’effondrer les uns sur les autres, en cascades et en un instant.
S’il n’y a pas, de la part de nos dirigeants, une vraie prise en compte des situations, nous connaîtrons une contagion de chutes. Or, comme le dit l’adage, les peuples ont les chefs qu’ils méritent! Qui donc priera pour nous, pauvres pécheurs?

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui février 2017

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