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D’autres fusions envisageables ?

L’heure des fusions a-t-elle sonné? Avant même la décision du 25 novembre, René Monot, nouveau président de la FREE, se disait ouvert à d’autres groupes d’Églises désireux de les rejoindre. Dans les faits, la création d’une fédération aussi importante ne devrait toutefois pas entraîner d’autres rapprochements dans l’immédiat. En effet,…
Christian Willi

L’heure des fusions a-t-elle sonné? Avant même la décision du 25 novembre, René Monot, nouveau président de la FREE, se disait ouvert à d’autres groupes d’Églises désireux de les rejoindre. Dans les faits, la création d’une fédération aussi importante ne devrait toutefois pas entraîner d’autres rapprochements dans l’immédiat. En effet, les Églises évangéliques pentecôtistes membres de la FELPS avaient déjà réfléchi à une fusion, au niveau des Églises pentecôtisantes, il y a trois ou quatre ans.
–CREDIT–
Exclue rapidement par les cinq unions d’Églises qui la composent, elle a ensuite été proposée par les Églises apostoliques évangéliques (EAE) à la Fédération des Églises et Communautés du Plein Évangile (FECPE). Selon Denis Boder, directeur d’Ibeto et membre de cette dernière, la FECPE avait tout misé sur la fusion de la FELPS : «Notre fédération avait mis en veilleuse ses propres projets. La demande de l’EAE n’arrivait donc pas au meilleur moment car il nous semblait prioritaire de retrouver une dynamique propre à nos Églises». Les deux unions se sont mises d’accord pour étudier à nouveau le dossier après un délai de cinq ans. D’autres structures jouent un rôle d’unitéLes plus ouvertes à une idée de regroupement des Églises pentecôtistes sont les EAE, comme le confirme son président, Jean-Luc Ziehli. Pour lui, le milieu charismatique y gagnerait en visibilité et un regroupement simplifierait les relations avec les autorités et le public. Mais «la crainte de la dilution des spécificités, du changement et peut-être de la remise en question des modes de fonctionnement » (pastoral ou collégial, congrégationnaliste ou hiérarchique) constituent les principales résistances.Du côté des Églises de Réveil, son président Alain Pilecki considère que les cinq unions de la FELPS, bien que proches, «cultivent en effet leurs spécificités». Il mise davantage sur le Réseau Évangélique : «La création du Réseau Évangélique et des fédérations évangéliques cantonales sont des garants suffisants d’une représentativité face aux autorités.» «Le religieux est souvent lié à l’identitaire», rappelle de son côté Christophe Monnot, président du synode
de l’Église Évangélique Libre de Genève (EELG). Il ne pense pas non plus que la Suisse romande va connaître une vague de fusions : «En ce qui concerne l’EELG, le double attachement au courant réformé et évangélique est un héritage que nous désirons conserver». L’organisation particulière de l’EELG et de ses six paroisses la rendrait difficilement «soluble» dans les institutions réformées ou évangéliques existantes.Les évangéliques romands sont encore loin d’une fédération unique. Pour Denis Boder, de tels rapprochements ne doivent pas être le fruit de stratégies, mais être des élans du coeur.

(CW/SR)

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui -Janvier 2007

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