Contes indiens et épopée urbaine
Inde, début du 20e siècle. Dans la chaleur étouffante de l’enceinte d’un temple bouddhiste, un jeune homme est enseveli dans le sable jusqu’au cou. Les éléphants royaux vont être lâchés dans l’enceinte. Le crime du supplicié? S’être converti au christianisme quelques jours plus tôt. L’instant fatal, s’il n’avait été évité de justesse par un cousin complice, aurait tué dans l’œuf une lignée de pasteurs célèbres à travers le monde.
Délivré in extremis, le condamné s’enfuit jusqu’à Madras où il s’installe. Il aura un fils pasteur et évangéliste dont la femme mettra au monde le petit Selvaraj. Comble de malheur, l’enfant est mort-né. C’est un bébé inanimé que l’on remet froidement aux parents désespérés. Mais il en faut plus pour décontenancer cette lignée de héros de la foi. Le père emmaillote l’enfant, le porte jusqu’à l’Eglise et prie pour lui. Bientôt le bébé revit. Il sera consacré à Dieu.
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