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Coiffeuse et chrétienne (Métier-vocation)

Chaque mois, retrouvez un croyant sur son lieu de travail.
Sandrine Roulet

Devenir coiffeuse était le rêve d’enfant de Nita. Aujourd’hui, cette jeune mère de famille a pu ouvrir son propre salon de coiffure à Annecy. Elle l’a baptisé «Maranatha» (le Seigneur vient). Il y a quelques années, Nita n’aurait jamais cru un tel projet réalisable. Jusqu’au jour où, il y a quatre ans, Jésus a changé sa vie: «J’ai eu le sentiment que tout était possible avec lui. J’ai commencé à prier pour ce sujet et j’ai vu des portes s’ouvrir», raconte la jeune femme.
Un jour elle rencontre providentiellement un homme qui lui parle d’un crédit-vendeur et elle prend conscience que les démarches à faire auprès de la banque ne sont pas si compliquées. Puis elle apprend que le stage à effectuer à la chambre des métiers peut être pris en charge financièrement. Entre-temps, son mari, qui n’était pas partant pour le projet, lui annonce qu’il est à 200% avec elle. Quant au mobilier pour le salon, Nita établit une liste et se met à nouveau en prière. Une semaine avant l’ouverture, elle reçoit un don de 5000 euros. Des gens ont eu à cœur de mettre cette somme de côté. «J’ai vu l’amour de Dieu et comment il s’occupe de nous. Cela continue aujourd’hui», s’enthousiasme-t-elle.
Le deuxième mois après avoir repris le salon de coiffure à l’ancien gérant, Nita peut dégager un salaire équivalent à ce qu’elle gagnait auparavant. Depuis quatre mois, elle a également engagé une employée qui correspond tout à fait à ses attentes.
Etre coiffeuse permet à Nita de faire de belles rencontres. «On ne peut pas faire ce métier sans aimer les gens». Les clientes lui font confiance et se livrent. Face aux difficultés qui lui sont confiées, elle ne peut s’empêcher de raconter tout simplement comment Dieu est intervenu dans sa vie: «Il m’a donné de la compassion pour les gens. Je ne peux pas me taire». Les questions sur la signification du nom de son salon sont d’autres ouvertures pour témoigner.
Parfois, Nita invite ses clientes à venir à l’Eglise, mais la plupart du temps, elle les défie surtout à prier et à chercher Dieu. Comme cette fois où, dans un précédent emploi, elle devait travailler le dimanche. «Ne pouvant pas aller louer Dieu, je priais pour pouvoir le servir autrement. Une de mes collègues avait fait une fausse couche et déprimait. On a parlé de Dieu, elle est tombée à genoux et s’est mise à pleurer. Le jour suivant, elle a fait une démarche de conversion.»

Sandrine Roulet

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Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – janvier 2012

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