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Ces familles entières qui partent à l’école biblique

Commencer une formation en institut biblique lorsqu’on a une famille demande une certaine organisation, mais c’est possible. Portraits de deux familles qui ont osé se lancer dans l’aventure
Sandrine Roulet

Trois ans à Nogent pour répondre à une vocation
«C’est un temps à part, une chance de vivre cette expérience en famille», s’enthousiasme Sylvie-Anne concernant leur formation à l’Institut Biblique de Nogent-sur-Marne. Il y a encore un an et demi, son époux était technicien biomédical dans un hôpital en Suisse et elle-même mère au foyer. Aujourd’hui, Joël entame sa deuxième année d’études. À la fin de son cursus, il ambitionne d’effectuer un stage dans une Église mais son coeur brûle pour l’évangélisation.
Sylvie-Anne, pour sa part, commence sa première année de formation. Déménager, s’intégrer dans une nouvelle région, recréer son réseau social et retrouver une Église est un défi. Mais tout s’est passé dans la paix pour les Adam. «À l’Institut, il y a dix enfants de l’âge des nôtres. C’est une réponse à nos prières ! Laure-Anne, Thomas et Benoît sont enchantés car l’ambiance est vraiment chaleureuse », raconte leur maman. Comme cinq autres familles, ils ont pu bénéficier d’un logement au-dessus des salles de cours. Même si Joël passe beaucoup de temps à étudier, la vie en institut biblique a aussi ses avantages, notamment la communion fraternelle, le développement de la vie spirituelle ou l’échange de services.
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C’est en 2002 que Joël reçoit, au cours d’une semaine mise à part pour jeûner et prier, un appel très clair à consacrer sa vie au service de Dieu. Le couple commence alors une formation par correspondance. Mais ils trouvent le rythme insuffisant et se sentent poussés à entreprendre les démarches pour partir en école biblique. En 2006, un accident de moto reporte leur projet. «J’étais prête à suivre mon mari mais je n’avais pas entendu l’appel de Dieu comme lui. Pendant cette période d’attente, j’ai perçu qu’en suivant Jésus, Joël et moi allions rester sur la même voie, que ça allait être bénéfique pour notre couple», explique Sylvie-Anne.Au niveau des finances, la vente de leur appartement a couvert les frais de la première année. Pour la suite, la famille met sa confiance en Dieu.

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