Danielle Drucker, pasteur dans la région lyonnaise, vétérinaire durant 22 ans, a beaucoup aimé revenir en faculté: «Je caressais ce rêve de longue date et je n’ai pas été déçue!». Pour concilier profession et études, elle a d’abord utilisé toutes les formules possibles: cours décentralisés, formations intensives sur place, cours par correspondance, etc. Pareil parcours, et les exigences qui en découlent, obligent alors les organismes de formation à s’adapter à cette «nouvelle clientèle».
Une réalité dont est bien conscient Christophe Paya, professeur à la faculté théologique de Vaux-sur-Seine: «Nous n’avons pas de prise en compte spécifique, mais des validations d’acquis de l’expérience sont possibles. Nous proposons également, deux fois l’an, des formations spéciales qui permettent à une trentaine d’étudiants déjà engagés dans la vie professionnelle de suivre un programme théologique intensif». Le théologien insiste sur la nécessité d’une formation souple, pour la rendre accessible à des personnes ayant une vocation tardive. Les formules de ce type se sont généralisées dans les écoles et instituts bibliques.