Ce verset qui me parle
Marc-Henri, 50 ans:
«Il fait toute chose belle en son temps» (Ecc. 3, 11). Ce verset me fait penser aux quatre saisons. Tantôt nous sommes dans l’hiver, dans le repos et dans l’intériorité. Tantôt au printemps: nous nous éveillons et mettons notre foi en action, en semant et plantant. L’été, nous prenons soin de nos cultures en les arrosant, les protégeant et en suivant leur croissance dans la foi. L’automne nous récoltons et jouissons des fruits.
Chaque saison pourrait être l’image de notre relation avec Dieu. Tantôt nous sommes dans la plénitude de Dieu, l’action, la contemplation ou la réjouissance: vivre chaque étape comme étant essentielle, sans douter que notre maturité spirituelle est une progression. Vivons l’instant sans se juger, ni soi-même ni autrui, sans chercher autre chose que ce que Dieu nous donne à vivre sur l’instant.
Béatrice, 68 ans: «Il étendit sa main d’en haut, il me saisit, il me retira des grandes eaux» (Ps. 18, 17).
Dieu est bon: il tend la main à David, établissant ainsi un contact direct avec lui et d’en haut car il vient du royaume des cieux. Dieu ne se contente pas de toucher David, il le met hors de danger. Je retiens de ce psaume que mon Dieu délivre et met en sûreté des serviteurs qui l’appellent au secours. Le dernier verset du chapitre annonce la venue de Jésus-Christ. C’est presque un clin d’œil de Dieu qui me dit qu’il déploiera pour moi, sa fille, les mêmes moyens qu’il a déployés pour David. Dieu et son fils Jésus Christ sont indissociables.
Publicité
Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui juin 2018
Pour poursuivre la lecture, choisissez une des options suivantes:
