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Ce jour-là, le 10 mai 1748, John Newton est dans la tempête

Chaque mois, Michel Béghin vous fait revivre un événement significatif de l'histoire du christianisme.

Ce jour-là, en plein océan Atlantique, un bateau négrier est pris dans une terrible tempête. Son capitaine, âgé de 23 ans, panique. Craignant de mourir, John Newton se met à genoux et implore Dieu de l’épargner. Sa vie de débauché et de trafiquant d’esclaves ne plaide pas en sa faveur, mais le Seigneur voit l’homme qu’il deviendra…
De fait, ayant survécu à la tempête, John Newton se repent et change radicalement de vie. Il fait des études pour devenir pasteur anglican et, avec le député William Wilberforce, milite pour l’abolition de l’esclavage. La loi britannique sera votée en 1807, l’année même de la mort de John Newton devenu aveugle, à l’âge de 82 ans. Mais le prédicateur a aussi écrit des cantiques et son nom reste associé au plus célèbre d’entre eux: Amazing Grace, encore joué symboliquement par un accordéoniste devant le Bataclan à Paris en novembre, ou chanté à Berne le 10 décembre en soutien aux chrétiens persécutés.
C’est vers 1760, à 35 ans, que John Newton en a écrit les paroles, douze années après la tempête et sa conversion. Il décrit en six couplets la grâce dont le perdu repentant est l’objet de la part de Dieu. Très vite, le cantique devient populaire. Mais sa célébrité s’accroît dès le 19e siècle, sur la mélodie définitive de William Walker, inspirée par deux airs populaires. L’hymne prend encore une nouvelle dimension avec l’interprétation pleine d’émotion des Noirs américains. Plus tard, dans les années 1960, aux Etats-Unis, chanter Amazing Grace revêt un aspect politique quand il est repris par les Noirs en lutte pour leurs droits civiques. Humour de Dieu pour des couplets écrits par un ancien trafiquant négrier!

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui mai 2016

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