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Calvin: en finir avec la mauvaise tête

Une interview avec Paul Wells, professeur de théologie systématique à la Faculté Libre de Théologie Évangélique d'Aix-En-Provence
Joël Reymond

Calvin était-il un évangélique?
Je pense que la réponse est oui. Dans l’autre sens, les évangéliques sont-ils calvinistes? C’est le cas pour beaucoup. Il y a dans l’héritage évangélique beaucoup de choses que nous devons à Calvin sans nécessairement le savoir de façon précise. Je donne un petit exemple. Ce qui est essentiel chez Calvin, c’est la doctrine des deux grâces de Dieu. C’est le fondement de la théologie évangélique.
C’est à dire la justification, notre acceptation. On est par Jésus-Christ quelque chose qui dépend uniquement des mérites Jésus-Christ. Cette grâce justifiante, nous la recevons dans l’acte de sanctification qui est l’œuvre du Saint-Esprit. Et on peut dire que ces deux choses, chez Calvin, donnent une notion de notre unité avec Jésus-Christ. Par la justification et la sanctification, nous sommes un avec Jésus-Christ, personnellement et en tant que membre du corps du Christ, de l’Êglise.
La notion de réveil est impossible s’il n’y a pas d’accentuation sur la sanctification et l’œuvre du Saint-Esprit. C’est ainsi qu’on trouve le phénomène des réveils dans le protestantisme. Dans le catholicisme, il n’y a pas de pareille notion. Pas de phénomène de Réveil.
–CREDIT–
Calvin maintient l’autorité de l’Écriture, intégralement à mon sens et la centralité de la croix de Christ, sa mort substitutive. Calvin a aussi redit l’importance de la Création.

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