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Boris Trajkovski, un héritage pour l’avenir

© Alliance Presse
Il y a cinq ans, le président macédonien décédait dans un tragique accident d'avion
Beryl McNamee

Le soleil se fraie un chemin entre les nuages qui surplombent la Macédoine, alors que nous nous tenons près de la tombe, le froid matin du 26 février. Des musiciens militaires jouent un air en boucle, tandis que des fleurs sont déposées en souvenir. La sculpture dorée du défunt président Boris Trajkovski donne l’impression de superviser la cérémonie. Beaucoup lui rendent hommage. Le matin du 26 février 2004, son avion s’écrasait dans les montagnes de Bosnie. Avec lui, huit membres de son cabinet perdaient la vie.
Cinq ans plus tard, le sentiment de perte est encore vif dans ce petit pays qui joue un rôle clé dans les Balkans. La tristesse est adoucie par le souvenir de la vie du président, un souvenir où domine l’estime et la reconnaissance. Boris Trajkovski, un prédicateur baptiste, a conduit son pays comme un véritable serviteur public, s’inspirant des enseignements du Christ. L’esprit qu’il a amené en Macédoine est celui de l’unité dans la diversité, des Albanais et des Macédoniens, des musulmans et des orthodoxes. L’idéologie nationale s’en inspire encore. Son héritage perdure, perpétué par la Fondation Internationale Boris Trajkovski de son épouse Vilma.

Génération montante des leaders
Des dirigeants politiques de toute l’Europe, du Moyen-Orient et des Etats-Unis, se sont réunis pour participer à un forum. L’objectif: encourager la stabilité trouvée dans les valeurs communes en cette période de crise mondiale. Au Palais du Parlement, de puissants discours ont rappelé les principes qui unissent. Ils ont été entendus avec optimisme. La soirée s’est achevée en privé par un «dîner de partage», où des amis se sont réunis pour renouveler et approfondir des liens d’amitié, dans l’Esprit de Jésus-Christ.
Dans le même esprit, les manifestations ont continué durant le week-end, avec un accent sur la génération montante des dirigeants du pays et de la région. Des débats et des discussions ont permis d’acquérir des perspectives réfléchies. Les décisionnaires se sont aussi encouragés mutuellement à exercer leur mandat dans l’intégrité. C’est peut-être ce qui aidera à façonner la destinée de la prochaine génération des pays des Balkans.
L’immense croix sur le sommet du mont Vodno, construite pour célébrer les deux mille ans de l’existence du christianisme et de la Macédoine comme terre biblique, répand sa lumière sur la ville effacée. Le vieux pont de pierre, qui relie l’histoire à la Skopje actuelle, rappelle l’importance de la continuité dans le changement et la capacité de l’héritage Trajkovski à faire le pont avec les générations à venir.
De retour de Skopje, Beryl McNamee

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Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – avril 2009

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