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Big Boss Festival: dix ans déjà

© Alliance Presse
La manifestation qui a lieu chaque année dans le Jura bernois est la plus ancienne de son type. Perspectives

«Lorsqu’on regarde aux festivals de tous genres qui ont eu lieu dans notre région, beaucoup ont explosé leur budget et ont dû s’arrêter. De notre côté, on est restés dans l’idée de faire la fête, mais sans excès», explique David Vuilleumier, coordinateur du Big Boss Festival. Cela fait dix ans que la bourgade de Tavannes, dans le Jura bernois, accueille chaque été des milliers de festivaliers pour trois jours de concerts. À l’heure du bilan, le comité fait preuve d’une certaine humilité qui caractérise le festival et explique sans doute une part de son succès et de sa longévité?: «On essaie de relativiser la notion de bilan. Combien de participants?? De conversions?? Quel bilan financier?? On se tient un peu à l’écart de ce genre d’appréciations. Au niveau des finances, on tourne plus ou moins, on a comme principe de ne pas se mettre en danger et de garder les pieds sur terre.»
–CREDIT–
Les contacts sont le facteur clé
Le Big Boss Festival est assurément un festival qui fait partie du paysage régional. Chaque année, avec une majorité de festivaliers du Jura bernois mais également du reste de la Romandie, de France voisine et de Suisse allemande, il accueille entre trois et quatre mille personnes sur l’ensemble du week-end. «Un succès relatif», dit David Vuilleumier, mais il va sans dire que le Big Boss est devenu au fil du temps un rendez-vous annuel apprécié. «Les noms sur l’affiche ne sont pas l’élément clé. Le public connaît relativement peu la majorité des groupes invités. Ce qui fait venir les gens, c’est l’ambiance, les contacts noués ou renoués», constate David Vuilleumier.
Le Big Boss est actuellement le doyen des festivals chrétiens romands. Ce succès s’explique notamment par le fonctionnement mis en place et maintenu. Basé sur un bénévolat important, comprenant les secteurs logistiques, parfois techniques, mais aussi organisationnels, il dépend de cet investissement ainsi que du sponsoring local. «Les entreprises de la région nous prêtent du matériel et ce sont ces coups de main accumulés qui permettent au festival d’exister». L’engagement des membres du comité, dont deux sont présents depuis les débuts, est également conséquent – trois ou quatre personnes consacrent un 20% de leur temps à l’organisation de l’événement.

Besoin de renouvellement
Un besoin de renouvellement se fait sentir, confie David Vuilleumier. Renouvellement en bénévoles, en membres du comité prêts à s’investir, parfois renouvellement de la motivation. «Il y a une forme de routine. C’est plus difficile de s’enthousiasmer». Quel avenir voit-il pour le Big Boss?? Les idées et les projets ne manquent pas. «Nous allons aborder une année après l’autre. L’année prochaine, le festival va être redimensionné, notamment dans son budget. L’important, c’est de garder une ambiance familiale, un accueil, un esprit de rencontre.»
Natacha Horton

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Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – Juillet-Août 2008

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