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Bien préparer sa vieillesse

Avec «Bien vieillir» (Ed. Farel), Monique de Hadjetlaché, psychiatre nîmoise retraitée et femme de pasteur, propose d’anticiper l’automne de sa vie. Entretien
Natacha Horton

Pensez-vous qu’on envisage trop tard la vieillesse, dans le monde actuel?
Notre société est dans l’immédiateté, dans l’idée du «tout est possible» et dans une idéalisation de la jeunesse. Une telle façon d’envisager la vie évacue pour certains la question de la finitude, du vieillissement ou de la mort. Mais cela varie selon les familles et ce que l’on a construit.
La dimension collective et d’appartenance est essentielle et elle ressurgit dans la fin de vie. On retrouve les besoins essentiels qu’on avait à son début: les attaches, la sécurité. Entre deux, dans l’âge adulte, on a plutôt tendance à se construire. La crainte du vieillissement sera d’autant plus présente si l’identité s’est fondée principalement sur un certain statut développé durant cette période, comme celui de chef d’entreprise, qui a amené une forme de reconnaissance et sera perdu à la retraite.

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