«Dieu nous demande d’avoir une sensibilité pour évaluer si nos paroles et comportements vont édifier notre prochain ou au contraire l’éloigner de lui, le faire chuter». Voilà tout l’enjeu de la «sanctification collective», selon Isabelle Olekhnovitch, tutrice de grec pour la FLTE de Vaux-sur-Seine: nous progressons ensemble dans notre vie chrétienne et devons veiller à la façon dont nous nous comportons vis-à-vis des autres. Car nous avons tous une responsabilité dans la sanctification des autres chrétiens.
C’est aussi l’avis de Roland Meyer, doyen de la faculté de théologie adventiste de Collonges-sous-Salève. Ce qui lui permet de l’affirmer? Le mot «sanctifié» peut être traduit par «consacré»: «Par voie de conséquence, celui qui est consacré ne peut plus vivre selon son propre entendement et pour lui seul. Si donc je suis mis à part par Dieu, j’entre dans le processus de sanctification et l’autre devient mon frère que je dois aider à grandir pour qu’il découvre ce que j’ai découvert de la grâce de Dieu.»