L'article
Ça se précise pour la Haute Ecole de Théologie
01.04.15 - La nouvelle Haute Ecole de Théologie Protestante sera lancée
d’ici 2017. Fruit d’une collaboration entre des réformés et des évangéliques, elle visera la qualité et la pratique.
d’ici 2017. Fruit d’une collaboration entre des réformés et des évangéliques, elle visera la qualité et la pratique.
Jusqu’ici, les formations théologiques proposées par les évangéliques en Suisse romande n’étaient pas reconnues par le système académique. Les choses pourraient changer avec la future Haute Ecole de Théologie Protestante (HET-pro), qui devrait être lancée entre 2016 et 2017. A l’heure actuelle, une quarantaine de bénévoles s’engagent dans sept groupes de travail afin de concrétiser le projet: définition précise du cursus, des voies d’accès et des diplômes, nomination des enseignants, relations institutionnelles. Enseignant à l’Institut Biblique et Missionnaire Emmaüs (IBME), David Richir est quant à lui engagé à temps partiel comme chef de projet, pour coordonner le travail.
Professionnel et pratique
Mais pourquoi une telle formation alors qu’il est possible, en Suisse, d’obtenir des diplômes reconnus en théologie à l’université? Frédéric Siegenthaler, qui préside le comité de pilotage de la future HET-pro, explique la nécessité d’une nouvelle formation théologique: «Je constate que les universités sont assez réticentes à offrir un lien trop fort avec la pratique. Ce sont plutôt des endroits propices au débat, à l’échange de pensées. Or sur le terrain, il faut les deux». Cet ancien président de l’Office Protestant de la Formation, pasteur de la paroisse d’Estavayer-le-Lac, en veut pour preuve que seul un petit pourcentage des étudiants en théologie des universités s’engage dans le pastorat. La HET-pro offrira donc une formation à visée professionnalisante pour le ministère.
Les différents instituts bibliques ne répondent-ils pas déjà à cet objectif professionnalisant? Pour David Richir, il y a un besoin de montrer que la théologie évangélique professante peut s’enseigner dans le cadre d’un haut niveau académique. Avec peut-être à la clé une reconnaissance étatique des titres délivrés, à l’image de la STH de Bâle qui vient d’être reconnue comme institut universitaire par la Conférence universitaire suisse en décembre dernier.
(...)Professionnel et pratique
Mais pourquoi une telle formation alors qu’il est possible, en Suisse, d’obtenir des diplômes reconnus en théologie à l’université? Frédéric Siegenthaler, qui préside le comité de pilotage de la future HET-pro, explique la nécessité d’une nouvelle formation théologique: «Je constate que les universités sont assez réticentes à offrir un lien trop fort avec la pratique. Ce sont plutôt des endroits propices au débat, à l’échange de pensées. Or sur le terrain, il faut les deux». Cet ancien président de l’Office Protestant de la Formation, pasteur de la paroisse d’Estavayer-le-Lac, en veut pour preuve que seul un petit pourcentage des étudiants en théologie des universités s’engage dans le pastorat. La HET-pro offrira donc une formation à visée professionnalisante pour le ministère.
Les différents instituts bibliques ne répondent-ils pas déjà à cet objectif professionnalisant? Pour David Richir, il y a un besoin de montrer que la théologie évangélique professante peut s’enseigner dans le cadre d’un haut niveau académique. Avec peut-être à la clé une reconnaissance étatique des titres délivrés, à l’image de la STH de Bâle qui vient d’être reconnue comme institut universitaire par la Conférence universitaire suisse en décembre dernier.
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